Vélo : à l’aide, on a un enfant ! Doit-on renoncer au vélo ?
Les parents n’ont aucun souci à se faire – pas la peine de faire une croix sur le vélo. Bien au contraire ! Les enfants apprécient particulièrement les excursions dans la nature et les petites promenades dans la commune. Si tu fais attention à quelques points spécifiques, ce sont des parties de plaisir qui vous attendent.

Parfois, l’on se surprend à jeter un coup d’œil jaloux aux enfants confortablement installés dans la remorque ou dans le siège arrière d’un vélo, en train d’être promenés par ce qui est sans aucun doute leur chauffeur préféré. Il y a de quoi se réjouir : ces équipements familiaux pour vélo sont de plus en plus courants et l’offre de seconde main est donc vaste. Voici quelques conseils pour aiguiller ton choix.
Partager son point de vue
Les sièges enfants sont un classique quand il s’agit d’amener sa progéniture partout avec soi. Ils s’installent rapidement et peuvent rester sur le vélo même lorsque l’on roule seul. Par ailleurs, ils sont très légers et donc parfaitement adaptés au transport dans les bagages ; qui plus est, une fois installé, l’enfant est à la même hauteur que le parent et partage donc son point de vue. Ils ont toutefois des inconvénients : les sièges enfants modifient fortement l’équilibre, et donc la maniabilité du vélo. Ils sont conçus pour supporter un poids de 20 kilos tout au plus, mais l’enfant doit déjà pouvoir s’asseoir seul. En cas de chute, la hauteur est assez importante. De manière générale, les sièges enfants sont plutôt recommandés pour les petits trajets.
Mieux vaut avoir des remorques que des regrets
Bon, ok, celle-là n’est pas d’Oscar Wilde. Pour les longs trajets à vélo avec un enfant, il est préférable d’y accrocher une remorque, même si cette solution coûte plus cher et prend plus de place qu’un siège enfant. Les risques sont ainsi grandement réduits et l’enfant est mieux protégé des intempéries ainsi que des insectes. La remorque est idéale jusqu’à l’âge de 7 ans et certains modèles sont même à deux places. À toi de voir si la charge supplémentaire est gérable – si ce n’est pas le cas, il y a toujours les vélos électriques…
Je suis un grand maintenant, je peux en faire tout seul
Bien entendu, les enfants peuvent aussi avoir leur propre vélo. En Suisse, il n’y a pas d’âge minimal légal pour en faire. Il en va donc de la responsabilité des parents. Seule obligation légale : les enfants jusqu’à 6 ans doivent être accompagnés d’une personne d’au moins 16 ans lorsqu’ils se trouvent sur des routes principales. L’association Pro Velo recommande de ne pas laisser les enfants circuler seuls à vélo en plein trafic avant l’âge de10/12 ans. Il est dans tous les cas pertinent de jeter un œil à l’offre de vélos d’occasion – cela permet d’avoir la réponse à quelques questions à moindres frais : Est-ce que ça va lui plaire ? Quel modèle est le plus adapté ? Quelle taille prendre ?
Absolument indispensable
Que ce soit sur un siège enfant, dans une remorque ou même sur un premier vélo : les enfants n’ont rien à faire en plein trafic s’ils n’ont pas de casque. Cela peut sembler rude et péremptoire, voire paternaliste pour les farouches opposants au port du casque, mais un adulte qui ne protège pas sa tête en assume entièrement les risques – ce qui n’est pas le cas pour les enfants. Etant donné que les casques pour enfants deviennent vite trop petits, il peut être judicieux de jeter un œil aux offres de seconde main. Et quand celui que tu as acheté sera trop petit, tu pourras toujours le revendre. Et si cet article a pu pousser quelques adultes à se mettre à porter un casque – puisqu’il faut qu’ils montrent l’exemple – eh bien on aura réussi à faire d’une pierre deux coups.
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